RD Congo : la mission d’observation des églises catholiques et protestantes pointe certaines irrégularités dans les derniers scrutins

Les élections générales, présidentielle, législatives et locales qui se sont déroulées les 20 et 21 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) continuent de couler encre et salives.

Derrière réaction en date, celle de la mission d’observation des églises catholiques et protestantes ( Cenco-Ecc). Elle intervient après les protestations des leaders de l’opposition, qui ont accusé la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) d’avoir organisé des fraudes en faveur des candidats de la majorité présidentielle.

 

La mission d’observation des églises catholiques et protestantes avait mis en place un système de dépouillement parallèle, qui leur a permis de recenser de nombreuses irrégularités qui ont émaillé les derniers scrutins. Plus de 1185 incidents ont été relevés lors de ces scrutins à travers tout le pays.

 

D’après la Cenco-Ecc, ces incidents portent notamment sur le dysfonctionnement du dispositif électronique de vote (Dev), la non-ouverture de certains bureaux de vote, l’interdiction des observateurs et témoins d’accéder aux bureaux de vote lors du dépouillement.

 

Au regard des conditions dans lesquelles les scrutins se sont déroulés, mais surtout pour rassurer les différentes parties prenantes, la Cenco-Ecc demande à la Céni de préciser le nombre de bureaux de vote qui ont ouvert le jour des scrutins et ceux qui ont ouvert après le 20 décembre, en informant aussi sur le nombre des Dev et bulletins qui y ont été utilisés régulièrement.

 

Elle a également constaté qu’un candidat s’est largement démarqué des autres avec plus de la moitié de suffrages à lui seul.

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